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Diógenes de Sinope
Registrado: 09 Ago 2006 Mensajes: 20
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Publicado: Mie Oct 25, 2006 9:42 pm Asunto: Artículo en Le Figaro: Políticos contra la legalidad |
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El periódico francés Le Figaro se hizo eco ayer de la decisión del Tribunal de Justicia de Castilla y León evitando in extremis la masacre del parque natural de Navas del Marqués, situado en la provincia de Ávila.
El artículo dice que "en un país donde la corrupción inmobiliaria está extendida a gran escala, donde las infracciones a los códigos de urbanismo son legión y los recursos naturales son despreciados, la suspensión de las obras en el parque de Las Navas es una primicia. Hay que tener en cuenta que en los últimos diez años no se había dado negativa a ningún proyecto inmobiliario de gran envergadura, aún estando en la ilegalidad. Si es muy pronto para hablar de toma de conciencia ecológica, parece al menos que la impunidad en materia de urbanismo tiene sus días contados en España."
Más adelante resaltan que ha tenido que ser la Justicia la que evidencie la ilegalidad del proyecto frente a la postura de promotores, constructores y lo que es más grave, el respaldo de la Junta de Castilla y León.
"Para alcanzar sus fines, la municipalidad ha empleado un procedimiento clásico que, hasta la fecha, funcionaba de maravilla en España: con la autorización de las autoridades regionales, la alcaldía funda una sociedad pública, a través de la cual puede comprar por cuatro duros terrenos protegidos. La alcaldía modifica entonces los escritos para recalificar el suelo como terreno para construcción. Una vez declarada "urbanizable", la parcela se vende a un promotor inmobiliario que, en la mayoría de los casos, es sospechoso de haber recompensado con lujosos regalos (coches, chalets,...) a los ediles de turno."
Concluye el artículo señalando que: "El magistrado Martín Pallín, autor del libro Urbanismo, factor de corrupción, considera que este delito debe estar fuertemente penado. <<Un edil corrupto debe ser sancionado con una pena de entre ocho y diez años de prisión (contra dos a cuatro años actualmente)>> Y añade <<Hay que reaccionar sobre todo antes de que el contrato dudoso sea firmado entre el promotor y la municipalidad porque actualmente las sentencias se dictan una vez las edificaciones han sido construidas>>"
Es muy positivo que la prensa de otros países hable con nitidez y sin prejuicios de la corrupción en España. Aquí se ve hasta normal que los políticos actúen a gran escala contra la legalidad cuando es un hecho gravísimo, más propio de países poco desarrollados y/o con regímenes dictatoriales que de democracias asentadas.
El artículo y el link:
Madrid cible la mafia de la construction
Madrid DIANE CAMBON.
Publié le 24 octobre 2006
La justice ibérique commence à sévir contre des pratiques mafieuses si répandues qu'elles ont même attiré les railleries de Vladimir Poutine.
LE MASSACRE à la bétonneuse a été évité de peu dans le parc naturel de Las Navas del Marqués en Castille et Léon. La justice espagnole a réussi à stopper in extremis les premiers coups de pelleteuse qui allaient transformer les 215 hectares de pinèdes, classés zone de protection spéciale pour les oiseaux, en un immense complexe touristique, golf inclus.
Dans un pays où le fléau de la corruption immobilière est répandu à large échelle, où les infractions aux codes de l'urbanisme sont légion et où les ressources naturelles sont méprisées, l'arrêt des travaux dans le parc de Las Navas est une première. Depuis une dizaine d'années, aucun projet immobilier de grande ampleur n'a été interdit, même lorsqu'il était illégal. S'il est trop tôt pour parler de prise de conscience écologique, il semble en revanche que l'impunité en matière d'urbanisme a ses jours comptés en Espagne.
Le scandale qui a secoué ce printemps la ville de Marbella a servi d'électrochoc. On assiste à un effet domino. Pas une semaine ne s'écoule sans qu'une affaire de pratiques mafieuses entre promoteurs immobiliers et municipalités sans scrupule, de toutes couleurs politiques, ne soit révélée. La proximité des élections municipales, prévues dans sept mois, a accéléré les révélations. La mise à jour de scandales est devenue une nouvelle arme politique. Les socialistes, au pouvoir à Madrid, ont annoncé que leur programme électoral prévoirait la formation de commissions de contrôle. Au niveau national, le gouvernement de José Luis Zapatero veut réformer la loi foncière, afin de redonner à l'État la compétence sur l'urbanisme, aujourd'hui du ressort des municipalités.
L'exécutif veut éviter les dérapages tels que celui de Las Navas. Il aura fallu l'intervention du tribunal de justice de Castille et Léon et celle du procureur général en charge de l'Environnement pour que soit suspendue l'édification du lotissement géant, en plein coeur de la Sierra d'Avila, à deux heures au nord-ouest de Madrid. Dans ce parc naturel, le maire conservateur Gerarldo Perez Garcia avait imaginé sa « cité du golf » : 1 600 villas, un hôtel de luxe et pas moins de quatre terrains de golf. En douce, le maire avait lancé les travaux. Sur ses ordres, quelque 3 500 arbres ont été abattus, sur les 35 000 qui devaient l'être au total. « Le golf, c'est bon pour la montagne et ce complexe immobilier protège l'environnement, car les golfs sont des espaces verts », assure sans ironie Gerarldo Perez Garcia.
Pour parvenir à ses fins, la municipalité a employé une procédure classique qui, jusqu'à présent, fonctionnait à merveille en Espagne. Avec l'autorisation des autorités régionales, la mairie fonde une société publique, à travers laquelle elle peut acheter pour une bouchée de pain des terres dites protégées. La mairie modifie alors les textes pour requalifier le sol en terrain constructible. Une fois déclarée « urbanisable », la parcelle est vendue à un promoteur immobilier qui, dans la majorité des cas, est soupçonné d'avoir au préalable arrosé de cadeaux (voitures, maisons) les élus municipaux.
Casseroles judiciaires
On ne compte plus en Espagne les municipalités qui se laissent séduire par les sirènes de l'immobilier. Une douzaine de maires du Parti populaire ont des casseroles judiciaires pour attribution de contrats publics mafieux. Des maires socialistes ont présenté leur démission, comme l'a fait remarquer le président russe Vladimir Poutine lors d'un dîner vendredi dernier à Helsinki. Agacé par les critiques européennes sur les droits de l'homme en Russie, il a répliqué en stigmatisant la mafia en Italie et... la corruption des maires espagnols.
Face à la multiplication des cas de corruption, la garde civile entend créer des « unités spéciales contre le crime en matière d'urbanisme » fortes de deux cents agents. Elles devront détecter les possibles pots-de-vin, commissions ou dessous-de-table versés par les promoteurs aux municipalités en échange de terrains constructibles. Le magistrat Martín Pallín, auteur du livre Urbanisme, facteur de corruption, considère que ce délit devrait être fortement pénalisé. « Un élu municipal corrompu doit être sanctionné par huit à dix ans de prison (contre deux à quatre ans actuellement, NDLR) ». Et d'ajouter : « Il faut surtout agir avant que le contrat douteux soit signé entre le promoteur et la municipalité, car, à présent, les sentences sont édictées une fois que les bâtiments ont déjà été construits. »
http://www.lefigaro.fr/international/20061024.FIG000000179_madrid_cible_la_mafia_de_la_construction.html |
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